Alimentation grossesse : 10 aliments à privilégier

Se nourrir d'aliments capables de vous fournir les oméga 3 que votre corps n'est pas en mesure de produire est essentiel, notamment lors d'une grossesse.

Le poisson - privilégiez les animaux d'eau de mer à ceux d'eau douce - est ainsi fortement conseillé.

En manger favorise le cerveau en cours de création du fœtus et diminuent les risques d'anxiété une fois adulte, aux dires d'une étude japonaise.

En toute logique, les fruits de mer et poissons regorgent d'iode. Au menu femme enceinte, il est néanmoins possible d'en dénicher dans les œufs et au sein des produits laitiers.

Du côté des légumes, un apport (assez faible) en iode se cache dans les épinards et dans le cresson.

Des médecins préconisent à des femmes enceintes excluant ce type d'alimentation de la vitamine prénatale - à base de vitamine D - pour densifier la calcification osseuse du bébé.

S'il est inutile de rappeler les ravages de l'alcool sur le foetus, il est tout aussi essentiel de réduire la consommation de caféine et de théine, pour les mamans addicts aux "excitants".

A bannir aussi : les sodas à haute dose, plus précisément ceux à base de caféine et riches en sucre.

En revanche, été comme hiver, il faut boire a minima un litre et demi d'eau quotidiennement pendant sa grossesse pour le bien-être de son bébé.

Le transit souvent douloureux pendant neuf mois sera, en outre, facilité avec une bonne hydratation.

Dans l' alimentation grossesse, l'apport en fibres fait partie des impondérables.

Essentielles pour la maman comme pour le bébé, les fibres présentent l'avantage de se trouver dans une diversité d'aliments, peu importe la saison pour les mamans qui respectent les cycles naturels des maraîchers.

A toute heure, les pruneaux représentent d'excellents coupe-faim. Les céréales complètes, tout comme le pain du même nom, peuvent s'accompagner d'abricots secs au petit-déjeuner.

Au cœur de l'ensemble des légumes verts cuits, les fibres sont légion dans les haricots verts et petits pois.

Dans la lignée du célèbre slogan "5 fruits et légumes", les femmes enceintes peuvent les consommer frais ou surgelés.

Parmi les fruits stars gorgés de vitamines, quatre sortent du lot : oranges, pommes, poires et kiwis.

Aucune contre-indication sur la cuisson ou non de légumes, voire une consommation en conserve, tant qu'ils sont alternés à chaque repas.

A noter que crus, fruits et légumes gardent plus longtemps leurs vitamines et... leurs fibres. Les intestins fragiles ne devront pas toutefois pas en abuser. Cuites, les fibres seront intactes mais l’apport en vitamines diminue.

Afin de renouveler promptement la perte des tissus, les nutritionnistes préconisent de façon quotidienne 60 à 80 grammes de protéines dans un régime grossesse.

Ingérer de la viande une fois par jour est bienvenue. Les végétariennes compenseront par des apports en poissons et œufs. Les protéines de viande accélèrent la formation du placenta et permettent une hausse de la masse sanguine, tout en fabriquant les os et les muscles de l'enfant. Aucune viande n'est recommandé en particulier.

Comme toujours, il faut absolument alterner et être raisonnable sur les doses. Blanche (poulet ou veau) ou rouge (bœuf), la viande doit être accompagné de légumes pour l'équilibre alimentaire de la mère et du nourrisson.

Les produits laitiers dans leur globalité sont conseillés dans l' alimentation femme enceinte du fait de l'apport vital de calcium.

Il est fréquent qu'un ventre rond dévore les yaourts par trois ou quatre, l'appel du lait n'a rien de mauvais. Au contraire. L' achat de lait si possible demi-écrémé (plutôt qu'entier) facilitera la digestion parfois difficile.

En ce qui concerne les fromages entiers, il faut faire une croix dessus. En revanche, les pasteurisés riches en calcium ne manquent pas.

En premier lieu : le parmesan et le gruyère. Le fromage de chèvre en contient peu, tout comme les Kiri et autres Vache qui rit.

Également nommée vitamine B9, l'acide folique se niche au sein des fruits et légumes à feuilles. Sans elle, le système nerveux de l’embryon n'existerait pas et ce partenaire de poids permet d'éviter de graves maladies neuronales, d'où l'importance d'en consommer avant et au tout début de la grossesse.

Les légumes verts foisonnent d'acide folique : haricots verts, épinards, mâche, salade, artichauts crus ou cuits, petits pois.

Ce produit de alimentation grossesse se trouve aussi dans de nombreuses graines, tels que les noix, les châtaignes et autres pois chiches.

Une grossesse signifie "naturellement" de nourrir un second petit être en devenir. Pour autant, une femme enceinte ne doit aucunement manger pour deux. Les hormones envoient de mauvais messages à l'estomac de temps en temps.

Succomber aux produits gras et sucrés est risqué pour une prise de poids supérieur aux apports nutritionnels du bébé.

Une à deux collations équilibrées journalières combleront les besoins en sus, et éviteront une digestion compliquée. Une collation peut s'articuler autour d'un yaourt nature, d'une pomme et d'une salade de fruits frais.

Cette liste d'aliments interdits fait preuve de modération.

L'essentiel est de ne pas ingérer tout ce qui peut mettre la santé du fœtus en danger de mort. L'alcool reste l'ennemi numéro 1 pour les malformations.

Cela étant, s'accorder un petit morceau de camembert sporadiquement ou goûter une tranche de saucisson ne mettra pas en péril l'encéphale de l'enfant à venir.

On oublie cependant les soirées sushi et le fromage fermier autour d'un apéro après le boulot.

Plus qu'une poignée de mois à tenir avant de ne plus devoir respecter un régime particulier. Gardez en mémoire que c'est pour la bonne cause !